Les funérailles catholiques

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Pour l’Eglise catholique, la naissance d’un être humain est une création divine dans le sens où il s’agit aussi de la création d’une âme incarnée. L’âme de l’homme est immortelle. Au moment du décès, l’âme rejoint Dieu dans son royaume, que l’on nomme aussi paradis. 

Ainsi, l’Eglise :

  • apporte un soutien spirituel pour le défunt.
  • honore son corps.
  • apporte en même temps du réconfort et de l’espoir aux vivants.

Les funérailles catholiques sont entendues comme un sacramental débutant au moment où une personne va mourir, et se terminant bien après l’inhumation.

Pour cela, chaque diocèse (circonscription géographique de l’Eglise dirigée par un évêque) se dote d’un service que l’on nomme pastorale des funérailles, et chaque paroisse dispose également d’une « équipe funérailles », formée de laïcs en lien avec le prêtre de la paroisse ou de la pastorale des funérailles. Ces équipes se chargeront d’accompagner toute personne en fin de vie et son entourage endeuillé après la mort de la personne, puis à son ensevelissement, et enfin à l’« après-funérailles » par notamment une visite ou d’une invitation à une célébration mémorielle, plus spécialement le jour anniversaire du décès de la personne ou le 2 novembre, jour ou l’Église se rassemble pour célébrer la mémoire des défunts (le 1er novembre étant réservé pour les saints)

Les obsèques catholiques sont célébrées conformément aux rites funéraires traitées dans les canons 1176-1185 du code de droit. L’Eglise catholique rappelle notamment que le rituel des funérailles doit exprimer le caractère pascal de la mort chrétienne, et que sa couleur liturgique doit répondre à chaque région.

La pastorale des funérailles est d’office proposée aux personnes qui ont demandé explicitement le baptême, aux catéchumènes et aux baptisés, mais la présence d’un prêtre n’est pas obligatoire.

 

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Votre conseiller funéraire vous est dédié et vous accompagnera avec bienveillance et professionnalisme à chaque étape, dans chacun de vos choix pour vous aider à traverser cette 1ère étape primordiale et douloureuse. Il veillera à instaurer et maintenir le climat de confiance indispensable à des prises de décisions sereines. Il vous conseille, propose mais c’est bien à vous qu’appartiennent les décisions.

Son rôle est de vous écouter, de vous accompagner dans l’organisation de funérailles personnalisées pour vous permettre d’offrir au défunt un dernier hommage qui respecte vos convictions ou ses dernières volontés.

Le mourant

Lorsque la vie arrive à son terme, les familles catholiques pratiquantes ont à cœur de faire administrer le sacrement des malades à leur parent. Le sacrement des malades est d’abord destiné à améliorer l’état physique et moral de celui qui le reçoit. Le prêtre se substitue au Christ qui guérissait les malades. Il peut être administré bien avant que le pronostic vital ne soit engagé.

Ce sacrement peut s’accompagner ou non du Viatique, ultime communion distribuée au malade après une confession générale si son état le permet. À noter que les funérailles ne sont pas un sacrement, mais un sacramental : elles ne donnent pas la grâce, elles stimulent les dispositions pieuses du défunt.

Le décès

Le certificat de décès est le premier document à obtenir. Il est délivré par un médecin (le médecin de famille le plus souvent, ou les urgences médicales).

Il est alors tant de prendre contact avec les pompes funèbres. Ils prendront contact :

 

  • avec les administrations pour obtenir les autorisations nécessaires à l’organisation des obsèques, pourra se charger notamment de récupérer les actes de décès. 
  • avec la paroisse ou la pastorale pour arrêter une date pour les funérailles. L’ « offrande cultuelle » ou casuel peut être intégrée dans la facture des obsèques. Le montant est décidé par l’autorité diocésienne. Cependant, s’agissant d’une offrande d’une part, et à l’égard de l’organisation des funérailles catholiques par l’Eglise d’autre part, beaucoup de paroisses préféreront que celle-ci soit réglée directement par les familles et non par les pompes funèbres, ré-affirmant notamment que l’Eglise n’est pas un sous-traitant des opérateurs funéraires.

L’équipe des funérailles ou le prêtre prendra alors contact avec la famille pour préparer et éventuellement personnaliser la cérémonie religieuse.

La toilette funèbre effectuée, le corps est exposé sur un lit, ou bien dans une chambre funéraire ou une chambre mortuaire, en attitude de gisant, mains jointes enserrant un chapelet ou un crucifix. 

La couche funèbre est jonchée de fleurs ou des vases sont disposés dans la pièce. Par allégorie, les fleurs symbolisent le corps comme un vêtement éphémère de l’âme. Ainsi, l’âme se désincarnant du corps au moment du décès, les vivants proposent des fleurs comme corps de remplacement. Les lis, la myrrhe ou les chrysanthèmes étant cités dans la Bible, c’est pourquoi on les retrouve souvent dans des compositions en forme de croix, en rappel à la crucifixion du Christ, en couronne, en rappel à la couronne d’épines du Christ, ou bien comme symbole de vie éternelle. Plus simplement, elles sont simplement le signe d’un attachement au défunt.

Des cierges ou des bougies allumés (au moins une) symbolisent la lumière dans laquelle le défunt est entré par son baptême et qui se perpétue par-delà la mort. 

Le corps est veillé par les proches qui se relaient à son chevet. Ils récitent le chapelet et les prières du missel relatives à cet ultime adieu.

Des prières sont également prévues par le missel pour la mise en bière et le départ de la maison mortuaire. En l’absence de ministre du culte, il appartient à un proche parent de les réciter.

N’hésitez pas à consulter la paroisse pour vous aider dans les choix des prières.

Les funérailles

Au moins le jour des funérailles, l’usage veut que la famille du défunt et ses proches s’habillent en grand deuil (robe simple noire ou costume noir, coiffe et voile pour les femmes, chapeau avec une crêpe noire pour les hommes, gants noirs, aucun bijou) en deuil (d’autres tons que le noir, du moment qu’ils restent sombres sont admis, bijoux en bois dur seulement) ou en demi-deuil (les couleurs sombres pour l’étiquette et le respect, des touches de violet, de blanc sont permises, les bijoux sobres et discrets admis) selon la proximité. Dans les mois qui suivront, ils s’abstiendront de porter des couleurs vives.

La célébration des funérailles peut être présidée par un prêtre, ou conduite par un diacre ou un laïc. 

Par principe, les funérailles ont lieu à l’église, pour la simple raison qu’en tant que lieu consacré, tous les rites liturgiques sont possibles (en particulier l’eucharistie, point central lié fondement pascal de la mort chrétienne). L’Église a en revanche toujours reconnu aux familles le droit de choisir l’église des funérailles à condition qu’il y ait un lien entre le défunt et ce lieu (église du domicile, église du lieu d’origine de la famille, église du lieu de sépulture, église du lieu de la mort, chapelle d’une communauté religieuse avec laquelle le défunt était lié, etc.)

 

La personnalisation de la cérémonie s’élabore entre les personnes mandatées pour l’accueil et les familles. Le rituel fait preuve d’une grande simplicité : les rites de passage rappelant ceux du baptême du défunt (rites de la croix, de la lumière pascale, de l’encens et de l’eau) sont mis en valeur et non négociables. La liturgie de la Parole (textes bibliques), les musiques de circonstance et les chants accompagnent le défunt et l’assemblée vers l’À-Dieu de la célébration.

Il est souhaitable et souhaité que l’expression se tournant trop vers le passé du défunt (portrait, chants préférés, etc. …) soit évitée et en bâtissant la cérémonie tournée vers la vie l’éternelle. Ce qui n’est pas compatible avec le lieu et l’espérance chrétienne est en général strictement refusé.

 

La célébration à l’église est une célébration du passage de la vie mortelle à la manifestation de la vie éternelle. Ce n’est ni l’occasion du bilan, ni celle des panégyriques (louanges ou oraisons au défunt). Cela dit, quand la pastorale reconnaît la nécessité d’accepter des prises de parole à propos du défunt, celles-ci sont placées avant ou après la célébration proprement dite, et il est en général demandé à ce qu’elles soient raisonnablement brèves.

 

Les fleurs, témoins de l’attachement de la famille, des proches, des amis ou de leur soutien, font parfois l’objet d’une mention particulière au cours de la célébration.

Les membres de l’assemblée sont invités à déposer leur offrande pour que des messes soient dites à l’intention du défunt.

Parfois, à la demande du défunt ou de sa famille une collecte peut être demandée afin de recueillir les dons pour des œuvres caritatives ou en lieu et place des envois de fleurs. Cette collecte est différente de l’offrande faite à l’Église décrite ci-dessus. Dès lors qu’elle n’a pas de vocation ecclésiale, la collecte doit être autorisée au moins par le vicaire épiscopal.

L’inhumation

L’inhumation suit la cérémonie religieuse à l’église. A la campagne, le prêtre accompagne le corbillard et récite les dernières prières devant la tombe. En ville, c’est un proche qui s’en charge, avec l’aide du missel.

Lorsque des laïcs ont été missionnés par leur évêque il leur est demandé, autant que possible, d’accompagner les familles lors de l’inhumation au cimetière. Le rituel des funérailles “prières pour les défunts à la maison et au cimetière” (1972) est leur guide de prière.

Dans certains cas, l’équipe pastorale demandera à la paroisse du lieu d’inhumation si un laïc peut être présent au cimetière.

La crémation

L’Eglise n’interdit pas la crémation, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne. Elle préfère l’inhumation pour tenir, jusque dans la mort, la commune identité du baptisé avec Jésus dont le corps a été mis au tombeau le vendredi saint. D’autre part, il est demandé que la célébration des obsèques précède la crémation pour conserver l’ordre des «stations». La célébration à l’Eglise et les rites prévus par le rituel se déploient autour du corps et non devant l’urne funéraire. La crémation se déroule normalement après les obsèques à l’Eglise. 

En cas de crémation, selon les évêchés, le prêtre proposera parfois que la cérémonie religieuse soit conduite par des laïcs.

Le temps du deuil

Le retrait temporaire de la vie sociale caractérisant le deuil, bien difficile de nos jours surtout lorsqu’on travaille, est préconisé. Il a pour but de permettre aux endeuillés de se reconstruire dans le calme et la prière, de mettre en ordre les affaires du défunt, de régler la succession, d’accepter de continuer le chemin sans lui.

Ainsi, pendant plusieurs mois, les proches du défunt s’abstiennent de sorties festives (spécialement dansantes ou musicales) et ne reçoivent que dans l’intimité. Dans les familles très catholiques, on évite la radio ou la télévision durant plusieurs mois.

Le souvenir

Ultérieurement, des obits – services religieux pour l’âme d’un défunt – peuvent être dits à la demande de la famille ou des proches (« c‘est une forme de messe anniversaire°).

Pour les plus pratiquants, à la demande de la famille, la messe de quarantaine (quarante jours après le décès) et la messe « du bout de l’an » (un an après le décès) ont lieu avec les amis proches. Aussi, la date anniversaire du décès, de la naissance ou du saint patron peut être commémorée par une messe, ceci durant des décennies. Cela aide à supporter l’absence et à faire vivre le souvenir de l’être aimé.

Dans les familles catholiques de vieille tradition bourgeoise ou aristocratique, une image pieuse comportant une photographie du défunt, ses dates de naissance et de décès, parfois sa profession et ses décorations, ainsi que des prières et oraisons jaculatoires choisies en fonction de sa personnalité, de son caractère voire de ses hobbies, est distribuée ou envoyée aux proches et connaissances dans les semaines qui suivent le décès, parfois le jour même de l’enterrement.